Certaines artères bruxelloises dissimulent, à l’abri des regards indiscrets, de jolis quartiers au calme insoupçonné. C’est dans un de ceux-là que Monsieur D. a décidé d’acquérir un terrain pour y bâtir.
Vue de l’extérieur, la maison s’articule autour de deux « boîtes » en cèdre aux contours minimalistes. Le cube supérieur, aux lambris horizontaux, tranche avec l’inférieur, dont les lattes de bois ont été posées à la verticale. Les shutters intérieurs accentuent encore le côté linéaire de la construction. « Je tenais à ce côté dépouillé, note le propriétaire. Les deux cubes renforcent l’aspect contemporain de la façade. Quant au bois de cèdre, il ne nécessite aucun entretien. Tout au plus grisonnera-t-il légèrement avec le temps. »
Une façade épurée
Véritable petit bijou architectural, cette villa en bois Tom Wood se niche dans un écrin de verdure ucclois, à deux pas de l’effervescence urbaine. Le propriétaire avait le souhait de construire contemporain, dans un matériau qu’il ne connaissait pas vraiment : le bois. « Celui-ci offre un sentiment de chaleur, de nature, d’intimité, de retour aux sources… En ce qui me concerne, j’ai l’impression de me sentir vraiment chez moi dans une maison en bois. Mais c’est avant tout une question de ressenti. » Pour encore accentuer l’aspect cosy, le maître des lieux a opté pour des shutters (des volets intérieurs en bois dosant la lumière sur mesure).
Basse énergie
La maison bénéficie, comme toutes les maisons Tom Wood, d’une isolation de pointe. Le propriétaire, qui avait investi dans les panneaux photovoltaïques dans l’une de ses précédentes demeures, n’a pas souhaité réitérer l’expérience. « Je revendais mon surplus d’électricité avec les certificats verts. Non seulement c’était compliqué, mais en plus, ce n’était financièrement pas intéressant par rapport à l’investissement consenti. »